Tuesday 30 January 2018

Marches en RDC: l’activisme des catholiques installe l’inquiétude et suscite des interrogations





« Dans le sable le plus fin, plus d’une autruche s’est cachée la tête », a dit Friedrich Nietzche. Ça laisse perplexe, médusé, désemparé, inquiet, le réveil tardif de l’activisme « démocratique » de l’Association des laïcs chrétiens catholiques de l’Archidiocèse de Kinshasa, le lendemain de la publication du calendrier électoral par la CENI et la promulgation de la loi électorale salués presque par la majorité des Congolais (plus ou moins 40.000.000 d’enrôlés) et l’ensemble de la communauté internationale.
Des marches dites pacifiques s’organisent, à grand renfort médiatique des « internationaux » aux fins d’une part d’exprimer soi-disant le ras-le-bol de la misère et la pauvreté « créées » par le Président Joseph Kabila. Et de l’autre, de revendiquer le respect des accords de la Saint Sylvestre, le départ du pouvoir du Président Joseph Kabila et le respect de la Constitution de la République.
Le galimatias ci-dessus, trahit la difficulté d’énoncer les mobiles d’organisation des « croisades » catholiques. Qui voudrait prolonger le séjour de Joseph Kabila à la tête du pays conformément à la Constitution, ne s’y prendrait pas autrement.
L’objectif poursuivi semble être d’empêcher la tenue des élections et plonger le pays dans l’inconnu. Personne n’est dupe. « Je voudrais encore convoquer Nietzche dans « Ainsi parlait Zarathoustra » qui dit « liberté ». C’est le mot que vous aimez hurler entre tous, mais j’ai cessé de croire aux « grands événements » qui s’accompagnent « des hurlements et de fumée », dit l’analyste indépendant.
Qui a peur que Joseph Kabila réussisse la première alternance pacifique en Rd Congo, sans apport substantiel de l’Occident ? Ce serait un mauvais exemple pour les générations montantes africaines et un démenti cinglant sur la diabolisation du Président Kabila, longtemps entretenue, bâtie sur sa prétendue volonté de se cramponner au pouvoir contre vents et marrées.
Ne dit-on pas que : « mentez, mentez… il en restera toujours quelque chose ». « Les religieux et laïcs catholiques sont de bonne foi », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko. J’en conviens. Mais la main « manipulatrice » du néocolonialiste Didier Reynders et consorts, comme la tête de l’autruche, est à peine voilée.
Couper cette main néocolonialiste ne doit plus être une option idéologique mais plutôt un impératif d’affranchissement et du progrès pour le pays. Un appel vibrant est donc lancé à l’union sacrée des Congolais de tous les horizons (gauche, droit, etc.) dans le but de sceller un pacte républicain pour la gouvernance du pays après les élections générales de décembre 2018. Le peuple veut une démocratie « apaisée ». Il y va de la survie de la nation.

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